Thursday, May 23, 2013

1èrePROCHAINS TESTS1314

1èrePROCHAINS TESTS1314
der mod 10 mai 2014


Les TE de rattrapages portent sur les 40 dernières questions.



Le TE final porte sur les Q de 58 à 151.


Consignes pour les TE "moitié de classe":


Ne RIEN apporter en classe sauf du papier blanc, des stylos et un livre à lire (non annoté). Tout le reste (si vous l’apportez en classe) sera bloqué en classe pendant 90 minutes.

Prendre place selon le dernier plan de classe. Le TE dure 90 minutes, la classe est divisée en 2 par tirage au sort (premier groupe, deuxième groupe). Ne PAS changer de côté après le tirage au sort. Chaque groupe reste 45 min. en classe.

Réserver une place au fond pour le prof.


Évaluation pour les TE « prochains tests » : Lors du test, la réponse à chaque question doit contenir au minimum tous les éléments des « R » ci-dessous (3/4). Pour obtenir le quart (1/4) restant par question, il faut, avec vos propres mots, bien commenter la question et la réponse, il faut montrer que, au-delà du par cœur, vous avez bien compris le sujet, que vous pouvez en dire quelque chose de pertinent.



Le TE final porte sur les Q de 58 à la fin.

1)  1C1, 1C2, 1M2
Rappeler les 7 divisions générales de l’histoire européenne comme vues en classe. Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la.

R : L’Antiquité (env. 3000 à « +476 »)
Le Moyen Âge (de « +476 » à env. 1400-1500)
Les Temps modernes (L’Humanisme, la Renaissance, 1500, la Réforme, les Grandes découvertes)
Les Lumières (1700-1800, càd le XVIIIe siècle)
La Révolution (1789, RF, RI)
Le XIXe siècle
Le XXe siècle.




2) 1C1, 1M2
Tracer un dessin de la Suisse et placer + nommer le cours des 5 grands fleuves (ou rivières) qui partent du massif du Gothard.



3) 1C1, 1M2
Quel rôle joue le Gothard dans la formation de la confédération des Suisses ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la.

R: Cela remonte au XIIIe siècle. Quelques grandes dynasties féodales (les Habsbourg) cherchent à imposer leur autorité aux seigneurs locaux (à partir du moment où cette région cul de sac et sans intérêt  au cœur des Alpes devient précieuse grâce à la possibilité de transiter via le Gothard). Or ces élites rurales règnent sur de petites communautés cloisonnées, très autonomes depuis très longtemps. Elles vont faire de gros efforts pour préserver leur autonomie.
C’est donc autour du Gothard que commencent les événements qui, 600 ans plus tard, donneront naissance à l’État fédéral, la Suisse moderne.


4) 1C1, 1M2
Le Gothard, ce fameux passage à travers les Alpes, si important dans le récit de création de la Confédération, correspond à une rivière, des gorges et un pont historique. Citer ces trois éléments. Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R: La Reuss, les Schöllenen et le Pont du diable. Voir Q 3.

5) 1C1, 1M2
De quand date la date « 1291 » !? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 

R : Elle date de 1891. Explications : « Retrouvé dans les archives en 1758, le Pacte de 1291 est présenté en 1891 par les historiens officiels comme l’acte mémorable censé authentifier l’origine même de la Confédération. On substitue alors l’année 1291 à 1307-1308, dates retenues par la tradition depuis le XVe siècle (depuis 1400-1500) » p. 18.



6) 1C1, 1M2
Extrait du Pacte fédéral du 1er août 1291
« AU NOM DU SEIGNEUR, AMEN. C'EST ACCOMPLIR UNE ACTION HONORABLE ET PROFITABLE au bien public que de confirmer, selon les formes consacrées, les mesures prises en vue de la sécurité et de la paix. — Que chacun sache donc que, considérant la malice des temps et pour être mieux à même de défendre et maintenir dans leur intégrité leurs vies et leurs biens, les gens de la vallée d'Uri, la Landsgemeinde de la vallée de Schwytz et celle des gens de la vallée inférieure d'Unterwald se sont engagés, sous serment pris en toute bonne foi, à se prêter les uns aux autres n'importe quels secours, appui et assistance, de tout leur pouvoir et de tous leurs efforts, sans ménager ni leurs vies ni leurs biens, dans leurs vallées et au dehors, contre celui et contre tous ceux qui, par n'importe quel acte hostile, attenteraient à leurs personnes ou à leurs biens (ou à un seul d'entre eux), les attaqueraient ou leur causeraient quelque dommage. Quoi qu'il arrive, chacune des communautés promet à l'autre d'accourir à son secours en cas de nécessité, à ses propres frais, et de l'aider autant qu'il le faudra pour résister à l'agression des méchants et imposer réparation du tort commis. — C'est ce que, par le geste consacré, ils ont juré d'observer en toute loyauté, renouvelant par le présent traité le texte de l'ancien pacte corroboré par un serment; sous réserve que chacun, selon sa condition personnelle, reste soumis, comme il convient, à son seigneur et lui rende les prestations auxquelles il est tenu. »

Souligner ou stalylobosser dans ce texte la phrase qui démontre que le Pacte n’est pas une déclaration d’indépendance. Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 

R : « sous réserve que chacun, selon sa condition personnelle, reste soumis, comme il convient, à son seigneur et lui rende les prestations auxquelles il est tenu. ».

 
7) 1C1, 1M2
Les « cantons » sont l’héritage d’une situation très ancienne en région suisse. Quelle situation ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 

R : Jusqu’au seuil de la modernité, disons 1400 - 1500 environ, la « Suisse » se réduit à des régions un peu oubliées au cœur des Alpes, regroupées en petites communautés cloisonnées, ayant une longue tradition d’autonomie. Manuel, pp. 14-15.


8) 1C1, 1M2
« Les guerres d'Italie constituent une étape importante dans le processus d'organisation étatique de la Confédération ».
Expliquer les 4 termes : processus, organisation, étatique, et confédération.
R : La confédération : « c’est un réseaux d'alliances jurées apparus sur une partie du territoire de la Suisse actuelle dès 1300 environ ».
Processus : Long parcours, au cours d’une longue période de temps, de environ 1350 à 1798-1848.
Organisation : Ces réseaux d’alliances sont très complexes, enchevêtrés, parfois contradictoires. L’histoire de la confédération c’est la mise en ordre de plus en plus claire de ces alliances, jusqu’à former notre Confédération actuelle.
Étatique : Cette organisation concerne l’État (l’organisation législative, exécutive et judiciaire du pays), concerne le développement de la confédération en tant qu’Etat nation.

9) 1C1, 1M2
Chiffres suisses liés à la Bataille de Marignan (1515) ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R: Le corps expéditionnaire helvétique dans la plaine du Pô s’élève à 30'000. La bataille oppose 20’000 Confédérés (piquiers, hallebardiers) à 30’000 soldats du côté du roi de France. 14'000 Confédérés seront tués lors de la bataille de Marignan.  A l’époque, la population de la confédération est de environ 900’000 hab. (DHS).






Le chiffre de 14'000 tués peut être apprécié par rapprochement avec les taux de pertes habituels ou la population des villes suisses de l’époque. A l’époque de Marignan, il n’y a probablement pas de villes suisses qui comptent 14'000 habitants (Nota : « im Spätmittelalter war Zürich mit durchschnittlich etwa 5000 Einwohnern eine grössere Mittelstadt wie etwa Bern, Schaffhausen, Luzern oder St. Gallen. Basel und Genf hatten als Grossstädte um die 10'000 Einwohner » (de.wiki, Geschichte der Stadt Zürich). Après 1348, la population baisse encore. 14'000 tués en 1515, cela correspond donc à la population de plus d’une ou deux bonnes villes suisses).




Au moment de la Révolution française, vers 1800, où les guerres sont parfois très meurtrières, on considère 30% de pertes (tués et blessés) comme très élevé, très inhabituel. A Marignan, on a 70% de pertes.

10) 1C1, 1M2
De quoi se compose la confédération en 1515 (combien de cantons) ?
R : En 1515, la confédération se compose de 13 cantons souverains et d’une quinzaine de pays alliés (manuel p. 27-28).
On voit que la Confédération des 13 cantons est composée de 6 cantons-territoire (UR, SZ, UW, ZG, GL, Appenzell) et de 7 cantons-villes (ZH, SH, LU, BS, SO, BE, FR). Puis, il y a les alliés : les territoires Grisons, Valais, et les villes Mulhouse, Genève (1526) ainsi que plusieurs petites villes (p. ex. Rapperswil). Le reste, soit une bonne moitié du territoire de la Suisse actuelle, est composé de territoires sujets (tout ce qui est en vert, brun et gris clair, y compris Lausanne et le Pays de Vaud).

11) 1C1, 1M2
Est-ce que les succès militaires des Confédérés entre 1300 et 1515 sont bien vus des monarques européens ?
R : Bien sûr que non ! « En donnant à leurs succès militaires la prétention de dompter les princes, les Suisses auraient trop longtemps fourni un détestable exemple à tous les dépendants, celui du renversement de l’ordre social », (manuel p. 24). Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la.

12) 1C1, 1M2
La bataille de Marignan (13-14 septembre 1515) démontre que « la manière frustre de concevoir la guerre par l’engagement compact de piquiers et de hallebardiers n’est plus à même de soutenir les chocs modernes, où la préparation d’artillerie et l’engagement de cavaliers cuirassés accompagnent le mouvement des fantassins » », (manuel p. 24).
Expliquer les 7 expressions et termes suivants : la manière frustre de concevoir la guerre,  l’engagement, piquiers, hallebardiers, chocs modernes, artillerie, fantassins.


13) 1C1, 1M2
Militairement, la bataille de Marignan (13-14 septembre 1515) est un désastre pour les Confédérés. Pourquoi ?

R : A partir de 1515, les Confédérés cessent leur politique d’expansion. « La manière frustre de concevoir la guerre par l’engagement compact de piquiers et de hallebardiers n’est plus à même de soutenir les chocs modernes, où la préparation d’artillerie et l’engagement de cavaliers cuirassés accompagnent le mouvement des fantassins », (manuel p. 24). Ce qui a fit la fortune militaire des Confédérés de Morgarten (1315) à Novare (1513) , soit la guerre par l’engagement compact de piquiers et de hallebardiers ne suffit plus.

14) 1C1, 1M2
Que dit-on des mercenaires suisses quand on veut en dire du mal ? Citer et expliquer le propos de Jakob Wimpfeling en 1505 (manuel, p. 22).
R : Les mercenaires suisses sont des « sauvages des forêts, habitants des Alpes dépourvus de clémence ». « Des brutes, des rustres, des têtes brûlées, formés à la guerre depuis le berceau, qui se délectent du sang des Chrétiens ».
Dans ce propos, JW insiste sur la sauvagerie des mercenaires suisses, due à leur habitat sauvage.
Ils mènent la guerre de manière sauvage.
Ils ne font rien d’autre que la guerre.
Ils sont prêts à tuer tout le monde.
C’est l’avis d’un lettré, d’un humaniste, d’un intellectuel. Il donne une leçon de morale.


15) 1C1, 1M2
Que dit-on des mercenaires suisses quand on veut en dire du bien ? Citer et expliquer la chronique de notre manuel, p. 22.
R : « C’était chose bien merveilleuse de voir si petit peuple braver l’Empire romain et tous les Allemands ».
Cette phrase montre qu’il s’agit de peu de gens (petit peuple), qu’ils forment un ensemble, un peuple (petit peuple), que, en tant que peuple -- si on mélange les gens du Plateau avec les gens de Suisse centrale --, ils ont une histoire (lutte contre les Romains attestées par les écrits de César), et qu’ils se sont régulièrement attaqués « aux autres Allemands » pour se faire une place particulière dans l’Empire (Saint empire romain germanique).
C’est l’avis d’un chroniqueur, un historien officiel. Il donne un point de vue officiel, en faveur du mercenariat.


16) 1C1, 1M2
« Les bénéficiaires des pensions militaires apparaissent à Zwingli comme les principaux adversaires de l’Évangile ». Qui sont ces bénéficiaires ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Les autorités des cantons qui fournissent les mercenaires, principalement les cantons catholiques, ruraux.
Carte :


17) 1C1, 1C2, 1M2
Qu’est-ce que la Diète ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 

R : « Assemblée de délégués des cantons qui s’efforce de rédiger les premières réglementations uniformes entre les Confédérés ». Commence au XVe siècle (1400-1500) (p. 20).


18) 1C1, 1C2, 1M2
Dessiner une carte schématique de la « Suisse » des 13 cantons (1513 à 1798), en distinguant les 6 cantons-territoire des 7 cantons-ville.
R :
Carte. Explication, 1536 dans Cartes de la Suisse.

En 1536
Ce qui est en couleur, sauf en gris, ce sont les cantons. Leur date d'entrée dans la Confédération est indiquée.
13 cantons: FR 1481, BE 1353, SO 1481, LU 1332, BS 1501, UR 1291, OW-NW 1291, SZ 1291, ZG 1352, GL 1352, ZH 1351, SH 1501, AI 1513
Quand le canton est une ville (dominant sa campagne), le nom est souligné: Zurich, Bâle, Berne, Schaffhouse, Lucerne, Soleure et Fribourg.
Donc, 6 territoires et 7 villes = 13 cantons.
Z.O. = ville ou territoire allié comme Genève, Muhlhouse, ville de St-Gall, comté de Neuchâtel, etc.


19) 1C1, 1C2, 1M2
Lorsque la Confédération des 13 cantons (la Suisse de 1481 à 1798) signe un traité avec un pays étranger, p. ex. la France, le traité est signé par le sceau de la France et par le sceau de la Suisse. Juste ou faux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Faux. Il est signé par le sceau de la France (1) et par tous les sceaux des États autonomes de la Suisse, soit les cantons (13) et les villes alliées de la Confédération (8). Voir p. 32.

Autres formulations selon les élèves:
"Faux. Le traité est signé par le seau français, plus tous les seaux des cantons" (Chérifa).
"Faux. La Suisse n'est pas encore un seul pays, c'est un regroupement de divers cantons" donc il y a les seaux de tous ces cantons (Luca).
"Non, car la Suisse était divisée en plusieurs cantons. Il n'y a pas un seau pour toute la Suisse" (Oriana).
"Les seaux de tous les cantons, et non le seau de la Suisse" (Antoine W.).
"C'est tous les cantons qui doivent signer" (Laetitia H.).
"Il y a bien le seau de la France, et tous les seaux des différents cantons" (Cédric D.).


20) 1C1, 1C2, 1M2
Dans le texte suivant (Traité de paix perpétuelle entre la France et les Cantons suisses et leurs alliés, 29 novembre 1516), stabylobosser tous les termes qui désignent la Confédération. Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 

"Nous François par la grace de Dieu Roi de France, Duc de Milan, Seigneur de Genes et Comte d'Ast d'une part, et nous les Bourg-maîtres, Advoyers, Amands, Conseillers, Communautez, Bourgeois, Paisans et residans des Villes, Païs et Seigneuries des Ligues des grandes moyennances et alliances des hautes Allemagnes de Zurich, Berne, Lucerne, Ury, Schuitz, Untervalden dessus et dessous le Bois, Zug avec les Offices, Glaris, Basle, Fribourg, Solleure, Schaffuzen et Appentzel, ensemble l'Abbé et Ville de Saint-Gal, le Capitaine Majeur, Chastelains et Païsans des trois Ligues Grises ; le Païs de Walais et la Ville de Milhuzen de l'autre part : Faisons sçavoir et notifions à un chacun par ces Presentes, comme ainsi soit que controverses, inimitiés, débat et émotions de Guerres soient suscitées et émeües entre Nous : de sorte que s'en est ensuivy homicides ; pilleries et autres grands maux, qui nous doit émouvoir à considerer et prendre à coeur le peril et danger qu'il pourroit advenir de telles divisions et effusion de sang, et qu'il est fort necessaire et profitable, afin que nôtre salut et loüange soit orné et multiplié selon les droits spirituels et temporels, que bonne Paix, amitié et tranquillité pour éviter aux maux et dangers qui par succession de temps pourroient advenir, soit acceptée et concluse entre Nous ; pour lesquelles raisons, Nous lesdites parties au nom de Nôtre Sauveur, qui est Protecteur de tous Amateurs de Paix, avons plusieurs fois, et ensemble nos Ambassadeurs au Païs des Ligues cherchans moyens de paix ; à la fin ; Nous ledit Seigneur Roi avons par la grace et Providence divine dépêchez et envoyez avec plein pouvoir en ladite Ville de Fribourg pour nos Ambassadeurs Illustre sieur Renaut bâtard de Savoye Comte de Villars et de Tendes, grand Sénéchal, Gouverneur et Lieutenant de nôtre Province de Provence, nôtre cher et bien amé Cousin Conseiller et Chambellan ordinaire, et avec lui avec les prudens et Sages le sieur Loüis Fourbins Sieur de Selieres, et Charles du Plessis nôtre Maïtre d'Hotel et Conseillers, et Nous desdites Ligues de l'alliance des hautes Allemagnes nos Ambassadeurs de tous les Cantons confederez et adjoints, aussi avec plein pouvoir et puissance, avons acceptez et concluez une Paix et amitié durable et perpetuelle, en la forme maniere comme cy-aprés de point est specifié et declaré".

R : La confédération est mentionnée 3 fois :
a) « nous les Bourg-maîtres, Advoyers, Amands, Conseillers, Communautez, Bourgeois, Paisans et residans des Villes, Païs et Seigneuries des Ligues des grandes moyennances et alliances des hautes Allemagnes de Zurich, Berne, Lucerne, Ury, Schuitz, Untervalden dessus et dessous le Bois, Zug avec les Offices, Glaris, Basle, Fribourg, Solleure, Schaffuzen et Appentzel, ensemble l'Abbé et Ville de Saint-Gal, le Capitaine Majeur, Chastelains et Païsans des trois Ligues Grises ; le Païs de Walais et la Ville de Milhuzen ».
b) « Païs des Ligues ».
c) « Nous desdites Ligues de l'alliance des hautes Allemagnes nos Ambassadeurs de tous les Cantons confederez et adjoints ».

21) 1C1, 1C2, 1M2
Citer les trois principaux réformateurs européens du XVIe siècle que nous avons évoqués dans l’exposé, les TP et les cours consacrés à la Réforme.
R : Martin Luther (1483-1546). Dates-clé pour la Réforme : 1517-1518, 1530.
Ulrich Zwingli (1484-1531). Dates-clé pour la Réforme en Suisse : 1525.
Jean Calvin (1509-1564), Dates-clé pour la Réforme à Genève et en Europe : 1541-1564.







22) 1C1, 1C2, 1M2

Pourquoi Bâle est-il rapidement devenu un important centre d’imprimerie ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Parce que c’était un important centre de l’industrie du papier, p. 28.





23) 1C1, 1C2, 1M2

Comment sont les cantons confédérés vers 1500 : plutôt riches et urbains ou plutôt pauvres et ruraux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Si l’on pense aux villes de Berne, Bale, Zurich, Soleure, Lucerne, Schaffhouse, on peut dire que les villes et cantons confédérés sont plutôt riches et urbains, qu’ils connaissent une « certaine prospérité économique de type urbain ».





23) 1C1, 1C2, 1M2

L’imprimerie a été inventée à Bâle au XVe siècle. Juste ou faux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Faux, elle a été mise au point en Allemagne, en 1439, à Mayence (Mainz).





24) 1C1, 1C2, 1M2

Bâle est une cité rhénane. Qu’est-ce que cela veut dire ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Une cité au bord du Rhin, comme Schaffhouse.





25) 1C1, 1C2, 1M2

La Réforme chez les Suisses est identique à la Réforme dans les États germaniques. Juste ou faux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Faux. La Réforme dans les villes suisses « suit un modèle original, totalement indépendant bien que parallèle à l’action de Luther dans les États germaniques ».





26) 1C1, 1C2, 1M2

Ulrich Zwingli est le grand réformateur de Bâle. Juste ou faux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Faux, il est le grand réformateur de la ville de Zurich.





27) 1C1, 1C2, 1M2

« Les bénéficiaires des pensions militaires apparaissent à Zwingli comme les principaux adversaires de l’Évangile ». Qui sont ces bénéficiaires ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Les autorités des cantons qui fournissent les mercenaires, principalement les cantons catholiques, ruraux.
Carte :






28) 1C1, 1C2, 1M2

Citer les villes de la confédération ou alliées à la confédération qui interdisent le service militaire à l’étranger avant 1530. Il y en a 7. Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : ZH BE BS SH (soit les 4 premiers canton-villes réformés de la Confédération), ainsi que les villes de SG, Bienne, et Mulhouse (villes alliées de la Confédération).





29) 1C1, 1C2, 1M2

Calvin est suisse. Juste ou faux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Faux. Il est français, picard, chassé par la guerre entre la France catholique et l’Empire. Mais il doit sa célébrité à ses activités dans la République de Genève, alliée de la confédération.





30) 1C1, 1C2, 1M2

Sur la carte muette suivante, colorier en rouge les cantons réformés en 1550. Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
http://icp.ge.ch/po/cliotexte/gif/suisse.religion.1530.nb.jpg
R : ZH BE BS SH





Carte :






31) 1C1, 1C2, 1M2

Vers 1550, quels sont les 4 villes-cantons réformés ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : ZH BE BS SH
Carte :





32) 1C1, 1C2, 1M2

Sur la carte muette, colorier en bleu les cantons catholiques en 1532. Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
Carte muette :
R : UR SZ UW LU ZG FR.











33) 1C1, 1C2, 1M2

Vers 1530, quels sont les 6 cantons fidèles à l’ancienne foi ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : UR SZ UW LU ZG FR.





Carte de la confédération des 13 cantons en 1536 :










Autre lien vers la même carte :








34) 1C1, 1C2, 1M2

Qu’est-ce que l’iconoclasme ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Littéralement, la « destruction des icônes ». Pendant la Réforme, veut dire la destruction par les Protestants des images religieuses catholiques, soit résultant de mouvements populaires spontanés, soit canalisée par les autorités d’une ville ou d’un canton, p. ex. Zurich.

35) 1C1, 1C2, 1M2
Au cours des bouleversements de 1500-1650 (guerres de religion dans toute l’Europe), les Confédérés doivent leur indépendance à leur courage militaire. Juste ou faux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Faux. « Leur souveraineté préservée, les cantons la doivent pour une bonne part à la politique de la France », p. 33. “Terres marginales, les cantons échappent de plus en plus au processus de territorialisation dynastique subi par les États allemands dominés par des princes. Poussés par la France, les cantons obtiennent l’”exemption d’Empire”. Ce privilège sera interprété peu à peu comme un statut de pleine souveraineté, donc d’indépendance, même si formellement elle n’est acquise définitivement qu’en 1803”, p. 33.







37) 1C1, 1C2, 1M2

Bienne est un canton suisse. Juste ou faux ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Faux, ce n'est pas un canton, c’est une ville indépendante alliée de la Confédération, comme Mulhouse ou Genève. Sur cette carte, on voit Bienne en bleu, au bout du Lac de Bienne, comme Genève à partir de 1567.





38) 1C1, 1C2, 1M2

A part les 4 villes-cantons réformés et les 6 cantons catholiques, il reste 3 cantons. Lesquels ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : SO, APP et GL.





39) 1C1, 1C2, 1M2

Pourquoi dit-on que Genève est la Rome protestante ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : Pcq elle est le lieu d’origine de l’orthodoxie calviniste qui se distingue ou s’oppose aux deux autres grandes orthodoxie du XVIIe siècle : l’orthodoxie luthérienne dans l’Empire et l’orthodoxie catholique de la Contre-Réforme. P. 31.





40) 1C1, 1C2, 1M2

Pourquoi l’humanisme est-il une "époque de stars" ? Citez la réponse exacte puis commentez, expliquez-la. 
R : « La valorisation des vedettes intellectuelles et des héros militaires constitue l’une des facettes de la promotion de l’individu, maître de son destin, un trait spécifique de l’époque ». P. 29.
Autre formulation "C'est une époque de "stars" car c'est à cette époque qu'il commence à y avoir (la célébration) des grands penseurs, écrivains, peintres, sculpteurs (et même des soldats). Les sculptures de soldats sur les fontaines des villes comme Berne en sont un témoignage" (Elie T.).  

*******







41) 1C1, 1M2
Au XVe siècle, à l’époque de la confédération des 8 cantons, il y a 3 cantons-ville et 5 cantons-campagne (3 cantons urbains et 5 cantons ruraux). Entre 1476 (Guerres de Bourgogne) et 1481 (Convenant de Stans), ils sont sur le point de se faire la guerre. Citer les 8 cantons, distinguer les 3 et les 5, tracer un schéma du territoire de la confédération, placer les 8 cantons.
R : "La Confédération présente la particularité d’être formée de cantons. A la veille des guerres de Bourgogne, elle en compte huit : Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne, Zoug, Glaris, Zurich et Berne".
Voir carte p. 9 sur le pdf suivant

42)  1C1, 1M2
Au Moyen-Âge puis à l’époque de la Réforme, Fribourg, Berne, Lucerne, Zurich sont des cantons-ville. Uri, Schwyz, Unterwald, Glaris sont des cantons-campagne. En quoi consiste la différence ?
R : Un canton-ville est une ville et sa campagne. Une ville est une agglomération dotée d'un mur d'enceinte. Les cantons-campagne n’ont pas de ville (agglomération dotée d'un mur d'enceinte).

43)  1C1, 1M2
De l’époque de la Réforme jusqu’en 1750, quelles sont les 2 plus grandes villes « de la confédération » ?
R : Ce sont Genève, 25'000 hab. en 1750 et Bâle, 15'000 hab. en 1750.

44)  1C1, 1M2
Avant la Peste Noire en 1348, quelles sont les 2 plus grandes villes « de la confédération » ?
R : Ce sont Genève et Bâle, 10'000 hab. chacune.

45)  1C1, 1M2
Selon le docu-fiction Le Guerrier et le saint consacré à Hans Waldmann et Nicolas de Flue (XVe s.), qui maîtrise l’écriture au XVe siècle ?
R : Les nobles et les hommes d’Église. Mais certains personnages, comme ce Hans Waldmann d’origine modeste, peuvent aussi acquérir cette compétence.

46)  1C1, 1M2
Dans le docu-fiction Le Guerrier et le saint consacré à Hans Waldmann et Nicolas de Flue (XVe s.), sont évoqués les grandes oppositions de forces dans la confédération. Quelles sont ces oppositions ?
R : Au niveau de la confédération, opposition entre les cantons-ville et les cantons-campagne.
Au niveau des valeurs, opposition entre les partisans de la guerre (mercenariat, butin, conquêtes) et les partisans de la paix, de la neutralité.
Dans les villes, opposition entre les nobles et les non-nobles (bourgeois, artisans, maîtres de corporation, anciens mercenaires, etc.).

Dans les cantons-ville, opposition entre la ville et sa campagne.





47)  1C1, 1M2 

Donner les dates du mouvement des Lumières dans les villes confédérées.
R : De 1697 à 1798, en gros de 1700 à 1800, donc exactement le XVIIIe siècle. Avant les Lumières, il y a l’humanisme, la Renaissance, l’âge baroque et classique. Après les Lumières, il y a la Révolution.
Voici quelques indications de dates :
Le mouvement des Lumières commence relativement tard dans les villes de la confédération, il commence vers la fin du XVIIe s. (exposé). Jean-Alphonse Turrettini à Genève, dès 1697, est un des premiers propagateurs du mouvement (exposé). Le mouvement  se confirme dans les villes confédérées après les guerres de Villmergen en 1712 (exposé).
« L’attitude éclairée (propagée par le mouvement des Lumières) se répandit dès 1730 à Zurich » (exposé).
En Suisse, l’imprimerie est en plein essor. A Neuchâtel, la Société typographique fondée en 1769 devient le plus important distributeur de livres d’Europe (exposé).



Dates d’ouvrages représentatifs de l’époque des Lumières :


Des ouvrages sur la théorie du droit naturel sortent en 1755 et 1769 (Isaak Iselin, Philosophische und patriotische Träume eines Menschenfreundes, Johann Georg Zimmermann, De l’orgueil national). La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau (1761)
l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert ( 1751 - 1772 ) et sa réplique helvétique et « protestante », l’Encyclopédie d’Yverdon (1770-1780).
La publication du Mercure suisse, une revue des Lumières, dura de 1732 à 1784 (exposé).




48)  1C1, 1M2


De quelle manière l’espace helvétique participe-t-il à la dynamique européenne des Lumières ?
R : Dans les villes suisses, c’est l’élite intellectuelle réformée, notamment de célèbres pasteurs, qui portent le mouvement des Lumières (exposé). Comme la théologie participe de ce courant, la recherche scientifique ne se trouve pas en opposition avec le christianisme et la religion. Les merveilles de la nature sont mises au même rang que les miracles bibliques (exposé).
La Suisse participe à la dynamique européenne des Lumières par la vitalité de ses centres intellectuels et par les contributions de ses penseurs et savants. « La Suisse passe pour un modèle de pensée éclairée (pensée des Lumières). Sous Frédéric II (roi de Prusse de 1740 à 1786), un tiers des membres de l’Académie de Berlin, et la majorité de sa section scientifique étaient des Suisses. Des Suisses eurent également une place prépondérante dans l’académie de Saint-Pétersbourg en Russie » (exposé).
En Suisse, l’imprimerie est en plein essor. A Neuchâtel, la Société typographique fondée en 1769 devient le plus important distributeur de livres d’Europe (exposé).



Dans les villes suisses de Bâle, Zurich, Genève, on publie beaucoup d’ouvrages censurés en France (cours).




49)  1C1, 1M2


Comment s’implante le mouvement des Lumières dans les villes confédérées ?
R : Il s’implante dans les villes réformées. Certains pasteurs ou théologiens à Genève, Neuchâtel ou Bâle proposent un protestantisme moins doctrinaire, moins strictement anticatholique et puritain, et plus ouvert à la pensée rationnelle. Ils échangent volontiers avec les Anglicans et les Luthériens (exposé). Comme dans les villes confédérées la théologie participe de ce courant des Lumières, la recherche scientifique ne se trouve pas en opposition avec le christianisme et la religion.




50)  1C1, 1M2


Que sont les « sociétés » au temps des Lumières dans la confédération.
R : Les sociétés réunissent certains membres de l’élite locale du pays. Ce sont des lieux où s’échangent les idées. Certaines de ces sociétés se considéraient comme ce qu’on appellerait aujourd’hui des think tank. Elles offrent en consultation des journaux et des revues. Elles se consacrent à divers domaines. Par exemple l’éducation, la formation, l’économie, etc. Les sociétés économiques promeuvent de nouvelles méthodes agricoles (exposé).
En Suisse, l’imprimerie est en plein essor. A Neuchâtel, la Société typographique fondée en 1769 devient le plus important distributeur de livres d’Europe (exposé).




51)  1C1, 1M2


Citer 5 centres intellectuels que nous avons vus, liés au mouvement des Lumières en "Suisse".
R: Centres intellectuels: Zurich, Berne, Bâle, Genève, Yverdon, Neuchâtel.



Genève


Jean-Alphonse Turrettini à Genève dès 1697 est un des premiers propagateurs du mouvement des Lumières (exposé).
Des mathématiciens et des naturalistes de renommée internationale enseignèrent à Genève et à Zurich (exposé).
Les merveilles de la nature sont mises au même rang que les miracles bibliques, notamment par le naturaliste genevois Charles Bonnet (exposé).



Neuchâtel


En Suisse, l’imprimerie est en plein essor. A Neuchâtel, la Société typographique fondée en 1769 devient le plus important distributeur de livres d’Europe (exposé).




Zurich


« L’attitude éclairée se répandit dès 1730 à Zurich » (exposé).
Des mathématiciens et des naturalistes de renommée internationale enseignèrent à Genève et à Zurich (exposé).
Zurich qui se considère comme l’Athènes de la Limmat (manuel, p. 37) acquiert une audience européenne avec l’historien Johann Jakob Bodmer.




Berne


Albert de Haller (1708-1777) fut un des introducteurs du mouvement des Lumières à Berne (exposé).
Emmanuel Niklaus von Willading (1731-1794) est un magistrat « qui ouvre des portes des Lumières suisses à la ville de Berne (exposé, ill. manuel p. 35).



Bâle


Les frères Jacques et Jean Bernoulli, de Bâle, ainsi que leurs descendants firent partie de toutes les grandes académies européennes.








52)  1C1, 1M2


Villes helvétiques qui connaissent un authentique essor scientifique au XVIIIe
R : Zurich, Berne,  Bâle et Genève (manuel, p. 36)
Des mathématiciens et des naturalistes de renommée internationale enseignèrent à Genève et à Zurich (exposé).



  


53)  1C1, 1M2
Quel rôle joue l’imprimerie à l’époque des Lumières ?
R : « Dans un siècle où chaque citoyen peut parler à la nation entière par la voix de l’impression (Malesherbes, 1775), l’imprimerie est primordiale (cours sem. 46).



En Suisse, l’imprimerie est en plein essor. A Neuchâtel, la Société typographique fondée en 1769 devient le plus important distributeur de livres d’Europe (exposé).





54)  1C1, 1M2


Parmi les 5 centres intellectuels “suisses” suivants de l’époque des Lumières, lesquels sont des cantons confédérés, et lesquels ne le sont pas?
R: Zurich, Berne, Bâle sont des confédérés.
Genève: Ville alliée de quelques cantons.
Yverdon: Bailliage bernois de 1536 à 1798.
Neuchâtel: alliée, principauté sous tutelle étrangère avant 1815.



55)  1C1, 1M2


Est-ce que, à l'époque de Jean-Jacques Rousseau (env. 1700-1800), Genève fait partie de la Confédération helvétique?
R: Non, Genève ne fait pas partie de la "Suisse". C'est une ville indépendante, alliée à Berne et à Zurich. Avant 1798, Genève est la "Seigneurie et République de Genève" (1534-1798). Plusieurs tentatives des Genevois d'entrer comme canton dans la Confédération échouent. Les cantons catholiques s'y opposant absolument. Genève acquerra au congrès de Vienne (1815), une continuité territoriale avec la Confédération suisse sur lequel sa souveraineté est entière. Canton suisse depuis 1815.
Source: DHS.





56)  1C1, 1M2

Définition générale du mouvement des Lumières, en Europe, 1700-1800.
R: “Lumières: courant intellectuel et scientifique de pensée qui s’étend en Europe au XVIIIe siècle au sein des élites. Ce courant revendique au nom de “la lumière naturelle”, celle de la Raison, la liberté de pensée et de s’exprimer que lui refusent l'absolutisme et l’Église. Cette philosophie affirme que l’homme possède des droits naturels dont le respect peut seul conduire au progrès et au bonheur” (Marseille, p. 154).







57)  1C1, 1M2

En quoi les Lumières (les intellos du mouvement des Lumières en Suisse) sont-ils aussi importants, pour la construction de la Suisse, que les batailles du Moyen âge ou la Réforme?



R : En gros, les Lumières sont en faveur d’une confédération plus unie. Ils s’opposent à l’ancienne confédération divisée en minuscules cantons. « Ils souhaitent améliorer le fonctionnement des institutions et développer un sentiment national au-delà du cloisonnement des cantons » (manuel, p. 36).




Souvent, les Lumières vont accueillir les idées libérales issues des évolutions politiques en Angleterre et des idées politiques aux États-Unis et en France. « Le mouvement des Lumières fut l’affaire d’une élite, composée de patriciens et de bourgeois (bourgeois des villes souveraines mais aussi des petites villes sujettes). Dans les villes confédérées, ce mouvement ne put ébranler ni la société d’états ni l’organisation fédéraliste de l’ancienne confédération » (exposé). Pour cela, il faudra attendre la période révolutionnaire dès 1798.






Les écrits des Lumières contribuent à donner de la Suisse une image positive liée au paysage suisse. Cela va devenir un élément important de l’identité suisse.




Les Lumières, au XVIIIe siècle, découvrent la montagne, « espace encore sauvage, à l’opposé de la nature trop bien cultivée des plaines » (p. 76). Les philosophes et les écrivains européens commencent à adorer les Alpes.  Ils attribuent aux habitants des Alpes des qualités morales. Vers 1750-1800, « les élites urbaines européennes apprécient les écrits qui mettent  en parallèle la vie simple et rude des habitants des montagnes et la perversion supposée des mœurs dans les villes et les cours » (p. 76).






*****



Le TE final porte sur les Q de 58 à la fin.




58) 1C1, 1M2, 1C2
Guillaume Tell refait surface durant la période révolutionnaire. Qui en particulier, des révolutionnaires ou des contre-révolutionnaires revendiquent la figure de Guillaume Tell ?
R. Les deux camps revendiquent Guillaume Tell.  ill. p. 40 + p. 123.
Les contre-révolutionnaires veulent garder les anciens cantons libres de la Suisse « pour lesquels Guillaume Tell s’est battu » (Robin et Adriano, 1M2). Mais « la figure de Guillaume Tell a aussi servi de référence aux jacobins admirateurs du tyrannicide ».

59) 1C1, 1M2, 1C2
Quelle différence y a-t-il entre la liberté et l’égalité selon les révolutionnaires français (1798), et la liberté et l’égalité dans les Républiques suisses de l’ancienne confédération?
R. p. 41. Les Républiques suisses sont depuis des siècles championnes de la liberté par rapport aux Grands, par rapport aux rois et seigneurs extérieurs. Dans les Républiques suisses de l’ancienne confédération, « liberté » signifie les libertés (la République de Berne est libre par rapport aux autres souverains extérieurs) et « égalité » signifie l’égalité entre les cantons. Au contraire, la liberté et l’égalité de la révolution c’est la liberté comme principe universel, applicable à chaque individu, une liberté qui abolit ordres et privilèges, qui abolit le statut de territoires sujets, qui révolutionne les anciennes habitudes.
« La confrontation avec la Révolution française a d’abord été verbale. L’ensemble des événements que les analystes locaux considèrent en 1789 comme les « troubles de Paris » va progressivement métamorphoser le sens des mots : liberté et égalité, concepts qui figuraient en bonne place dans les références idéologiques des Républiques suisses, se chargent progressivement d’un sens nouveau, celui que donne aux individus des droits, avant les corps dans lesquels ils sont insérés. » (Manuel p. 41).
Selon groupe 1M2 (Jonas, Max, Léane) : La liberté des révolutionnaires, c’est la liberté des individus, tandis que la liberté dans les Républiques suisses de l’ancienne confédération était l’ensemble des libertés (des droits) des élites et des corporations.
Par exemple, l’ancienne confédération faisait partie de l’Empire (acte d’allégeance envers l’empereur) mais elle était libre de régler ses propres affaires.
La liberté individuelle est venue grâce à la révolution, elle a amené la liberté pour les individus et l’égalité politique pour tous (aujourd’hui, quand on dit « égalité » pour tous, on pense à égalité politique mais surtout à l’égalité sociale).


60) 1C1, 1M2, 1C2
Date de la « révolution » dans l’ancienne confédération ?
R : Sur le modèle français (république centralisée), la République helvétique est proclamée le 12 avril 1798, (Manuel, page 41 et Emma, Rita 1C1).

61) 1C1, 1M2, 1C2
Dates de la « période révolutionnaire » pour la Suisse ?
R : 1798 à 1815 (de 13 à 22 cantons). De l’invasion de la Suisse par les troupes françaises et proclamation de la République helvétique le 12 avril 1798, jusqu’au Pacte de 1815 qui consacre internationalement  la Suisse comme ensemble de 22 cantons souverains. Selon manuel p. 43 : « La mise en place d’une structure politique coiffant l’autonomie des cantons dure 20 ans ».

62) 1C1, 1M2, 1C2
En quoi consiste la « révolution » du 12 avril 1798 ?
R : L’ancienne confédération des 13 États est transformée en République helvétique à structure unitaire et à régime politique centralisé. Même système pour toute la Suisse (p.ex. la Suisse divisée en départements égaux), un seul gouvernement pour toute la Suisse, etc.

63) 1C1, 1M2, 1C2
Dessiner une carte schématique de la Confédération des 19 cantons en 1803, époque de la Médiation. 13 anciens cantons + 6 nouveaux venus.
R : Manuel p. 41. 13 + VD, AG, TG, TI, + SG, GR.

Cartes de la Suisse (liste de liens vers diverses cartes de la Suisse).

63b) 1C1, 1M2, 1C2
Dessiner plusieurs cartes schématiques de la Suisse, montrant comment on passe de 13 cantons en 1513 à 23 cantons en 1978.
R : Cartes de la Suisse (liste de liens vers diverses cartes de la Suisse).

Réf. Les cantons. (Jacques Leclerc, Université Laval, site présentant les situations et politiques linguistiques particulières de centaines de territoires, dont la Suisse. Beaucoup d'informations statistiques sur les découpages de la Suisse. Mis à jour régulièrement: 24 juil. 2013)


63c1C1, 1M2, 1C2
Dessiner une carte schématique de la Confédération des 22 cantons en 1815, époque du Pacte fédéral (Pacte de 1815).
Cartes de la Suisse (liste de liens vers diverses cartes de la Suisse).

64) 1C1, 1M2
Comment passe-t-on de la Suisse (expression géographique) des 13 cantons + sujets + alliés à la Suisse des 22 cantons ?
R: L’ancienne confédération de 1513 à 1798 comptait 13 cantons.
La Confédération de la Médiation dès 1803 compte 6 cantons de plus : VD, AG, TG, TI (anciens baillages, c’est-à-dire anciens sujets) et SG, GR (anciens alliés). Soit 19 cantons.
La Confédération du Pacte de 1815 en compte encore 3 de plus : Neuchâtel, Valais et Genève.
Total 22 cantons.
Cartes de la Suisse (liste de liens vers diverses cartes de la Suisse).

« La République helvétique est proclamée le 12 avril 1798. Elle donne au pays une structure unitaire et un système politique centralisé »…. « Les anciens baillages sont supprimés ou transformés en cantons (Vaud, Argovie, Thurgovie et Tessin), ce qui est aussi le cas de deux pays allié (Saint-Gall et les Grisons). On passe donc de 13 à 19 cantons ».
Suite à la défaite de Napoléon (Waterloo, juin 1815), l’Autriche, la Russie la Prusse et l’Angleterre (pays vainqueurs) créent une charte pour assurer la sécurité intérieurs des territoires et fixent définitivement les frontières de la Suisse en accueillant 3 nouveaux territoires qui deviennent des cantons à part entière (Valais, Neuchâtel, Genève), (manuel p. 41 et 42, Léonie, Chloé et Camille, 1M2).



65) 1C1, 1M2, 1C2
Dans l’ancienne confédération des cantons, alliés et pays sujets, qu’apporte la révolution ?

R : Les inégalités territoriales sont gommées et le statut de sujet est aboli (p. 41). La révolution apporte un État national à structure fédérative, avec un véritable gouvernement central stable (p. 39).
La révolution française apporte en Suisse l’égalité entre tous les cantons et elle créé une structure fédérative. Les alliés et pays  sujets se transforment en cantons (Vaud, Argovie, Thurgovie, Tessin) car les baillages sont supprimés. C’est la nouvelle Suisse, l’ancien régime n’existe plus (1M2, Anna).

La révolution apporte en outre
Des mouvements révolutionnaires dans les campagnes
La réorganisation complète des institutions
Apparition de découpages administratifs en communes
Les anciens baillages sont supprimés, transformés en cantons
Le passage de 13 à 19 cantons en 1803 puis à 22 cantons en 1815.
La révolution met la Suisse sous tutelle.


66) 1C1, 1M2, 1C2
Quand et comment passe t- on de 19 à 22 cantons ?

R : En 1815, le Pacte de 1815 est imposé par les vainqueurs de Napoléon à la Suisse. 3 nouveaux territoires deviennent des cantons à part entière, NE, VS et GE. p. 42

67) 1C1, 1M2, 1C2
Durant le période révolutionnaire, l’ancienne confédération est refaçonnée par des puissances étrangères. Quelles sont ces puissances (5 pays) ?

R : D’abord la France de 1798 à 1814, puis en 1815, l’Autriche, la Russie, la Prusse et l’Angleterre (manuel p. 40-41 et p. 42).

68) 1C1, 1M2, 1C2
Histoire du drapeau suisse (une croix blanche sur fond rouge). Quand est-il adopté ? Quand est-il utilisé pour la première fois par les contingents militaires des cantons ? Quand est-il officialisé ?

R : p. 42 et 43. Adopté en 1814 comme sceau officiel pour la Confédération suisse, utilisé en 1840 pour la première fois par les contingents militaires des cantons, officialisé drapeau suisse en 1889. Il est de forme carrée (1C1, Chloé et Christel).

Voir article Croix fédérale dans le DHS pour plus de renseignements sur le drapeau suisse.


69) 1C1, 1M2, 1C2
En ce qui concerne la Suisse comme pays unifié, en quoi consiste la transformation de la période révolutionnaire ?

R : Il s’agit de passer de l’ancienne confédération, c’est-à-dire d’un ensemble d’États indépendants appelés cantons à une véritable nation formant un seul État. La mise en place d’une structure politique coiffant l’autonomie des cantons dure 20 ans (manuel, p. 43).

Après le 12 avril 1798, la République helvétique est proclamée. Elle donne au pays une structure unitaire et un régime politique centralisé. Les anciens bailliages sont supprimés. La Suisse passe de 13 à 19 cantons, et cela provoque des bouleversements (1M2 Cajatthiry)


70) 1C1, 1M2, 1C2
Comment dit-on « radical » en allemand ?
R. Freisinn (Manuel, p. 43, 44 + 38).


71) 1C1, 1M2, 1C2

En « Suisse », la période révolutionnaire dès 1798 provoque des bouleversements politiques qui se traduisent par trois étapes, trois transformations du corps helvétique. Citer, dater et expliquer ces trois étapes.

Éléments de réponse :
Étape 1 : Création de la République helvétique, 1798-1803, la « Suisse » est transformée en État unitaire sur le modèle français, notamment par la transformation des cantons et la centralisation autour d’une capitale, Berne.
C’est la fin de l’Ancien Régime. La République helvétique « donne au pays une structure unitaire et un régime politique centralisé mais cette mise sous tutelle ne suffit pas à enrayer une instabilité politique chronique » (Vanessa 1M2).

Étape 2 : La période de l’acte de Médiation, 1803-1814, Bonaparte redonne à la « Suisse » ses anciens cantons, on en ajoute même 6, quatre anciens baillages (VD, AG, TG et TI) et deux anciens alliés (SG et GR). Pendant la Médiation, la Confédération compte donc 19 cantons.

« Les anciens baillages sont supprimés ou transformés en cantons (Vaud, Argovie, Thurgovie, Tessin), c’est aussi le cas de deux pays alliés (Saint-Gall et les Grisons) ». « Les inégalités territoriales sont définitivement gommées, de même qu’est aboli le statut du sujet » (p. 41). 13 + 4 + 2 : total 19 cantons (Vanessa 1M2).


Étape 3 : Période du « Pacte fédéral », le Pacte de 1815. Cette période dure jusqu’en 1848. Pacte imposé à la Suisse par les puissances opposées à la France (Autriche, Russie, Prusse et Angleterre). La Confédération s’agrandit encore de 3 nouveaux cantons : Neuchâtel, Valais et Genève.

72) 1C1, 1M2
Quels sont les « trois facteurs » que nous avons utilisés pour présenter l’histoire de la prospérité suisse, depuis le Moyen Age jusqu’au XXe siècle ?
R : Le facteur montagne, le facteur « internationale huguenote » et le facteur réfugiés.

73) 1C1, 1M2
Que signifie le facteur « internationale huguenote » ?
R : C’est dans les villes réformées de la Suisse, Zurich, Saint-Gall, Bâle, ou alliées de la Suisse, comme Genève ou Neuchâtel que s’activent les banquiers, financiers, négociants et hommes d'affaires protestants qui s’occupent des transactions financières, de l’importation des matières premières et de trouver des débouchés pour la production manufacturière suisse. Ils commercent avec d’autres réformés en France, en Allemagne. Tous ces gens très actifs forment des réseaux qui passent par la Suisse. On appelle ce phénomène l’« internationale huguenote ».
Expression proposée par l'historien Herbert Lüthy (Luca, Marine, Robin, 1M2).

74) 1C1, 1M2
Vers environ 1750, parmi les villes suivantes, Zurich, Bâle, Genève, Berne, Lucerne, Saint-Gall, Neuchâtel, Lausanne, laquelle est la plus peuplée ?
R : Genève, 25'000. Nota : Bâle 15'000, Berne, 14'000, Saint-Gall 8'000, Lausanne 7'000, Lucerne 4'000, Neuchâtel 3'500.

74) 1C1, 1M2
Les habitants des territoires qui forment actuellement la Suisse ont presque toujours été à l’abri de la grande pauvreté, sauf durant une période particulière, laquelle ?
R : « La croissance démographique et les transformations structurelles dans l'agriculture et l'industrie apportèrent avec elles dans la première moitié du XIXe s, surtout dans les zones rurales de certains cantons (Vaud, Tessin, Berne), une pauvreté de masse qui culmina dans les disettes de 1816-1817 et 1846-1847, dues pour une large part au manque d'emplois destinés aux classes populaires campagnardes », (DHS).


75) 1C1, 1M2
Le manuel pose que les cantons suisses et leurs alliés sont prospères depuis les origines car certains de leurs habitants déploient une grande activité industrielle, commerciale et financière. Donnez des exemples de commerçants de premier ordre.
R : La compagnie commerciale Diesbach-Watt de Berne,  dès 1400 environ, active de l’Espagne à la Pologne est une des plus grande maison de commerce de son temps (p. 56).
Au XVIIIe siècle, des banquiers genevois sont établis à Paris, p. ex. le célèbre Jacques Necker.
Au XVIIe et XVIIIe s. à Genève, Zurich, Saint-Gall, Bâle et Neuchâtel, des hommes d’affaires avisés sont reliés à l’internationale huguenote des banquiers, financiers et négociants des villes protestantes, (p. 56).
Au XVIIe et XVIIIe s, les hommes d’affaires de Genève, Zurich, Saint-Gall, Bâle et Neuchâtel, participent à un capitalisme commercial à l’échelle du monde, (p. 56).
Jacques Pourtalès (1722-1814) constitue un réseau commercial à l’échelle du monde…(p. 59).
« Les banquiers genevois, bâlois ou zurichois investissent dans les affaires commerciales » mais aussi la République de Berne (p. 59).

76) 1C1, 1M2
« L’aisance relative de la Suisse résulte de mondialisations multiples ». « Ce ne sont là qu’indices d’un processus de mondialisation de l’économie » suisse. Trouver les exemples dans le manuel, pp 57-59, (8 éléments).
R : Parce que pas de matières premières, les plus entreprenants ont dû développer des réseaux marchands à l’échelle du monde, p. 57.
Dès le XVIIe siècle, le capitalisme helvétique se déploie à l’échelle mondiale, p. 59.
L’internationale huguenote des banquiers, p. 59.
« Ils structurent à l’échelle internationale une forme de capitalisme commercial… », p. 59.
« Gérer partout dans le monde la vente de produits fabriqués dans les campagnes helvétiques », p. 59.
« Commerçants au grand rayon d’action », comme Jacques Pourtalès, p. 59. Jacques Pourtalès (1722-1814) constitue un réseau commercial à l’échelle du monde…(p. 59).
« Très tôt…développement de réseaux marchands à l’échelle du  monde » (p. 57).


77) 1C1, 1M2
Le manuel explique que les cantons suisses et leurs alliés sont prospères depuis le XVIIe car certaines de leurs communautés déploient une grande activité industrielle, commerciale et financière. Donnez des exemples, des chiffres et des dates trouvés dans le manuel de la page 56 à la page 69.
R : Au XVIIIe siècle, des banquiers genevois sont établis à Paris.
Dès le XVIIe siècle, Genève produit des montres de luxe pour le marché mondial (p. 61).
« Les banquiers genevois, bâlois ou zurichois investissent dans les affaires commerciales » mais aussi la République de Berne (p. 59).
Au XVIIe et XVIIIe s. à Genève, Zurich, Saint-Gall, Bâle et Neuchâtel, des hommes d’affaires avisés sont reliés à l’internationale huguenote des banquiers, financiers et négociants des villes protestantes, (p. 56).
Au XVIIe et XVIIIe s, les hommes d’affaires de Genève, Zurich, Saint-Gall, Bâle et Neuchâtel, participent à un capitalisme commercial à l’échelle du monde, (p. 56).
Les « indienneries » apparaissent d’abord sur le territoire helvétique (Genève, Bâle, Zurich, Mulhouse, Neuchâtel).
Jacques Pourtalès (1722-1814) constitue un réseau commercial à l’échelle du monde…(p. 59).
Bâle est un centre de l’industrie de la soie dès le XVIIIe siècle (p. 59).

78) 1C1, 1M2
On dit que les cantons suisses et leurs alliés sont prospères depuis les origines car certains de leurs habitants déploient une grande activité industrielle, commerciale et financière. Donnez des exemples, des chiffres et des dates trouvés dans le manuel de la page 56 à la page 60, (12 éléments).

R : La compagnie commerciale Diesbach-Watt de Berne,  dès 1400 environ, active de l’Espagne à la Pologne est une des plus grande maison de commerce de son temps (p. 56).
La présence de banquiers italiens à Genève dès 1420 (p. 56). Au XVIIIe siècle, des banquiers genevois sont établis à Paris, p. ex. le célèbre Jacques Necker.
Au XVIIe et XVIIIe s. à Genève, Zurich, Saint-Gall, Bâle et Neuchâtel, des hommes d’affaires avisés sont reliés à l’internationale huguenote des banquiers, financiers et négociants des villes protestantes, (p. 56).
Au XVIIe et XVIIIe s, les hommes d’affaires de Genève, Zurich, Saint-Gall, Bâle et Neuchâtel, participent à un capitalisme commercial à l’échelle du monde, (p. 56).
Au XVIIIe, les secteurs des produits manufacturés du textile et de l’horlogerie sont en pleine expansion (p. 60).
En 1758, le plus grand édifice de Genève (qui est la plus grande ville de la région helvétique) est un édifice commercial (p. 57).
Bâle est un centre de l’industrie de la soie dès le XVIIIe siècle (p. 59).
Les « indienneries » apparaissent d’abord sur le territoire helvétique (Bâle, Zurich, Mulhouse, Genève, Neuchâtel).
« Très tôt…développement de réseaux marchands à l’échelle du  monde » (p. 57).
Jacques Pourtalès (1722-1814) constitue un réseau commercial à l’échelle du monde…(p. 59).
« Les banquiers genevois, bâlois ou zurichois investissent dans les affaires commerciales » mais aussi la République de Berne (p. 59).
« Suisse, plaque tournante de la redistribution des produits tropicaux à l’échelle de l’Europe », (p. 60)
Au XVIIIe, « la Suisse appartient déjà aux régions les plus industrialisées d’Europe, au deuxième rang derrière l’Angleterre », (p. 60).

Dès le XVIIe siècle, Genève produit des montres de luxe pour le marché mondial (p. 61).
Les « indienneries » apparaissent d’abord sur le territoire helvétique (Bâle, Zurich, Mulhouse, Genève, Neuchâtel).
« Suisse, plaque tournante de la redistribution des produits tropicaux à l’échelle de l’Europe », (p. 60)
L’invention, la production et le commerce mondial du chocolat suisse (c’est-à-dire du chocolat au lait) dès 1880, (p. 68).
Au XIXe et XXe s. les industries textiles et industries des machines exportent dans le monde entier (p. 68).
A la fin du XXe s, la première industrie d’exportation est l’industrie des machines (p. 69).
A la fin du XXe s, la deuxième industrie d’exportation est l’industrie chimique (p. 69).
A la fin du XXe s, la troisième industrie d’exportation est l’industrie horlogère (p. 69).
L’industrie horlogère suisse fournit 7% de la production mondiale de montres (p. 69).

79) 1C1, 1M2
On dit que la population des cantons suisses et leurs alliés est prospère depuis les origines. Donnez des exemples, des chiffres et des dates trouvés dans le manuel de la page 56 à la page 69, (7 éléments).
R : « Les montagnes ont fourni des milliers de soldats aux princes durant des siècles » (p. 56).
« Très tôt, la mobilité économique a mis en mouvement les populations les plus variées » (p. 56).
« Du XVIe eu XIXe siècle, la mobilité caractérise la vie des société alpines » (p. 57). « L’itinérance est devenue un mode de fonctionnement économique… », (p. 57).
Les marchands et les artisans « en provenance des vallées intérieures des Alpes -- comme les Grisons -- » se rencontrent dans toute l’Europe (p. 57).
« Le circuit migratoire est un moyen pour les sociétés alpines d’acquérir une certaine aisance » (p. 58).
Organisation de réseaux de migrations (p. 58).
La population des sociétés alpines… est intégrée dans de « vastes réseaux économiques à l’échelle européenne », (p. 58).

80) 1C1, 1M2
Quelle est la relation économique entre la Suisse et l’Union européenne ?
R : « Économiquement, la Suisse doit s’aligner en pratique sur l’Union européenne », (p. 56).

81) 1C1, 1M2
Expliquer sur quoi repose le mythe de la Suisse riche.
R : « Comme si la faiblesse relative d’un pays qui ne compte que 7-8 millions d’habitants était compensée par une force économique « diffuse et cachée », une sorte d’ «Empire occulte », p. 55. Le mythe repose sur la contradiction entre l’image d’un pays replié sur lui-même et sur la réalité d’une économie qui a investi le monde.
La Suisse est réellement riche au XXIe siècle : par sa population, elle se range au 100e  rang de la planète, mais par son économie étendue au monde entier, elle occupe le 20e rang mondial.





82) 1C1, 1M2 Question avec le manuel
Page 55, l’auteur parle de la Suisse comme donnant « l’impressions d’être restée confinée depuis toujours dans ses frontières étriquées ». Choisir dans le manuel les illustrations qui, au premier coup d’œil, semblent confirmer ce bout de jugement. Préparer le commentaire de chaque illustration (env. 5 illustrations).

R : éventuellement 10, 14, 40, 41
Mais surtout 54, 63, 66, 77, 95.

83) 1C1, 1M2 Question avec le manuel
Page 55, l’auteur parle du rayonnement international de la Suisse. Choisir dans le manuel les illustrations qui, au premier coup d’œil, semblent confirmer ce bout de jugement. Préparer le commentaire de chaque illustration (env. 5 illustrations).
R : 55, 64-65, 68-69, 70-71, 82.





84) 1C1, 1M2 Question avec le manuel
Compléter le tableau suivant, pp. 55-69. :






Immigrants
Produits étrangers, objet de spéculation ou d’importation en Suisse (15 éléments selon exemples fournis par le manuel)
Émigrants
Produits en provenance de Suisse, exportés hors de Suisse (15 éléments selon exemples fournis par le manuel)









R :
Immigrants
Produits étrangers, objet de spéculation ou d’importation en Suisse
Émigrants
Produits en provenance de Suisse, exportés hors de Suisse
Réfugiés huguenots, p. 60
Réfugiés religieux italiens, p. 60
Esclaves, p. 59.
Matières premières, p. 59.
Charbon et fer, p. 56.
Draps de laine anglais, fourrure de Pologne, velours italiens, p. 56.
Toiles de coton importées des Indes, p. 61.
Coton, p. 59.
Soie, p. 59
Safran espagnol, épices du Proche-Orient, p. 56.
Denrées coloniales,
Produits tropicaux, p. 60
Soldats, p. 56.
Migrants, p. 57.
Toile de lin de Saint-Gall, p. 56.
Soie (traitée), p. 59.
Textiles, p. 60.
Indiennes, p. 61.
Horloges, p. 60, 69
Montres en or, p. 60.
Machines, agro-alimentaire, p. 68.
Services des banques et assurances, p. 69.
Capsules Nespresso
Colorants, p. 59
Produits chimiques, p. 59, 68.

 85) 1C1, 1C2, 1M2
Selon les indications de la page 100 : A la suite de la période révolutionnaire (1798-1815), les cantons suisses sont unis et bien préparés à former ensemble une nouvelle Suisse moderne. Vrai ou faux ? Commenter, expliquer.


R: Faux. Les cantons suisses étaient déchirés par les querelles intestines lors de la dislocation de l’empire napoléonien (1814). Ils doivent leur survie à la volonté des Puissances et à leur vision stratégique de la nouvelle Europe reconstituée, peut-être pour mieux confiner cet îlot républicain qui inquiète les monarques (Tiré du manuel p. 100 par   Basile, Robin et Amédée, 1M2).

Dans les 22 cantons, il y aura des luttes pendant 33 ans avant de parvenir à la Suisse moderne (la Confédération de 1848). Ces divisions culmineront même en une guerre civile, la guerre du Sonderbund (1847-48).



 86) 1C1, 1C2, 1M2


Décrivez les deux camps qui s’affrontent dans les cantons suisses de 1815 à 1848.
R: Après 1815, les opinions, dans chaque canton, sont divisés entre ceux qui veulent une Suisse moderne (unie, un seul État, une seule nation, un État-nation, -- comme elle est actuellement--) et ceux qui sont contre, qui veulent garder la Suisse du Pacte de 1815.
D’un côté les libéraux, les Freisinn, les radicaux, les éclairés, les libéraux-radicaux, de l’autre, les conservateurs.

Les libéraux radicaux aimeraient une Suisse unie mais avec le système des cantons souverains. Ils veulent une constitution et un régime parlementaire, une monnaie unique, un marché unique, une poste et une armée unique (Cléa, 1C1).






 87) 1C1, 1C2, 1M2
Comment se fait-il que, à peine quelques mois après la victoire contre le Sonderbund, les vainqueurs réussissent en un rien de temps à proposer une constitution pour une Suisse unie toute nouvelle?

R: “Durant la première moitié du XIXème siècle, les cantons sont déjà largement démocratiques, grâce à l’usage fréquent du suffrage universel masculin et à l’habitude de faire avaliser les changements institutionnels par le corps électoral. La Constitution de 1848 a transféré ces dispositifs à l’échelon fédéral.” Combinaison de ces constitutions cantonales pour proposer une constitution fédérale. La Constitution fédérale de 1848 reprend des pratiques politiques qui existaient dans certains cantons depuis 1798 (p. 47).

Le 12 septembre 1848, la Suisse moderne est née (date de la Bundesverfassung).






 88) 1C1, 1C2, 1M2
Comparer et commenter  les articles sur l’égalité dans les Constitutions suisses de 1848, 1874 et 1999.

R: Art. 4  dans 1848, puis 1874:
Tous les Suisses sont égaux devant la loi. Il n’y a en Suisse ni sujets, ni privilèges de lieu, de naissance, de personnes ou de familles. (Acceptée en votation populaire du 19 avril 1874), (manuel p. 100).

1999, Art. 8, Egalité :
1 Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
2 Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d'une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3 L'homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l'égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L'homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4 La loi prévoit des mesures en vue d'éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées.





89) 1C1, 1C2, 1M2
Qu’est-ce qu’une initiative populaire ?
R : C’est un système adopté en Suisse, en 1891. « Par ce moyen, un groupe de citoyen – actuellement 100'000 – peut suggérer l’introduction dans la Constitution de compétences nouvelles ou la modification de dispositions existantes. Ce système déplace donc vers le corps électoral une partie du mécanisme décisionnel » (manuel, p. 50). Selon le schéma de la page 47, il y a 3 sources possibles aux demandes de modification de la Constitution : Le Conseil fédéral, l’Assemblée fédérale, et les électeurs et électrices.





90) 1C1, 1C2, 1M2
La démocratie semi-directe est une forme de démocratie qui combine deux types de démocratie, lesquels? Décrivez les 3 types.

R: Démocratie directe et démocratie représentative.

Selon Marine, 1M2 : C’est une démocrate qui combine démocratie directe et démocratie représentative.
Démocratie directe : les citoyens exercent directement le pouvoir, sans l’intermédiaire de représentants (ex: la démocratie athénienne au VIe siècle).
Démocratie représentative : un organisme représente une nation ou une communauté. Les représentants de ces organismes sont élus par les citoyens (ex. la France).
Démocratie semi-directe : les citoyens élisent leurs représentants qu'ils chargent d'établir les lois, mais ils peuvent aussi être amenés, lors de referendums à approuver ou refuser des lois (ex. la Suisse).
« http://www.toupie.org/Dictionnaire/Democratie_semi_directe.htm »
« http://fr.wikipedia.org/wiki/Démocratie_représentative »
« http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_d'État_(Suisse) »



 91) 1C1, 1C2, 1M2
 Quelle différence entre le Conseil des États et le Conseil d’État ?
R : Le Conseil des États est un organe fédéral alors que le Conseil d’État est un organe cantonal. Le Conseil des États est un organe législatif fédéral (Chambre haute, Sénat, 46 conseillers aux États, une des deux chambres de l’Assemblée fédérale) ; le Conseil d’État (nom utilisé dans la plupart des cantons de langue française) est le gouvernement cantonal. L’exécutif du canton (cf. Manuel, schéma, p. 46-47).


92) 1C1, 1C2, 1M2 
Citer deux mots-clés qui caractérisent et différencient le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Comment s'appellent actuellement ces deux pouvoirs en Suisse.
R : Le pouvoir législatif correspond au parlement et le pouvoir exécutif correspond au gouvernement. En Suisse, le parlement s'appelle l'Assemblée fédérale; le gouvernement s'appelle le Conseil fédéral, (Evan, 1C2).






93) 1C1, 1C2, 1M2
Comment fonctionne la “démocratie de concordance” suisse? Expliquer la réponse devant la classe.

R : «  Les spécialistes de science politique ont inventé l'appellation de démocratie de concordance pour désigner un curieux ensemble de procédures, expérimentées depuis le XIXème siècle : un exécutif collégial qui ne peut pas dissoudre le parlement et ne peut pas être renversé par lui ; des partis politiques concurrencés par des groupes d'intérêts occasionnels, profitant des instruments de la démocratie directe ; une méthode de gouvernement fondée sur la recherche du consensus le plus large possible. » (Manuel p. 46).






94) 1C1, 1C2, 1M2
Selon le schéma de la page 47, et selon le DHS, qui élit le président de la Confédération?
R: "La Suisse n'a pas de magistrature distincte correspondant à la fonction de chef de l'Etat. Ce rôle échoit à un membre du Conseil fédéral, élu président de la Confédération pour un an par l'Assemblée fédérale….. Ni chef du gouvernement ni président de la République, le président de la Confédération se borne à diriger formellement les délibérations du Conseil fédéral où son vote compte double en cas d'égalité des voix."
"…Il représente le Conseil fédéral dans le pays et à l'étranger et il est chargé des relations entre la Confédération et les cantons (mais dans la pratique, les chefs des divers départements s'occupent également d'affaires relevant de ces deux domaines)."






95) 1C1, 1C2, 1M2
Une fois le point de vue progressiste imposé à tous les cantons et après la création de l’État fédéral, il faut diffuser une idéologie nationale suisse, un roman de la Nation. Comment cela se fait-il? Que contient ce roman de la Nation? Expliquer votre réponse.

R: « En inspirant l’écriture de l’histoire au XIXe siècle, les radicaux contribuent à composer le roman de la Nation tout en faisant croire qu’ils sont les pères fondateurs et les créateurs des institutions de la démocratie semi directe. »;« Ils idéalisent l’ancienne Suisse, qui devient la « plus vieille démocratie du monde ». Plus largement, les élites urbaines revendiquent une identité paysanne et prisent les signes d’archaïsme et de ruralité. » (Manuel p. 49).

Selon Corélien, 1C2 : Le but du roman de la nation est de représenter les idées de la Suisse,  l’identié du peuple Suisse. Par exemple que la population suisse revendique une identité paysanne, ainsi que des signes d’archaïsme, ou qu’elle se voit comme la plus vieille démocratie du monde. Ceci est comparable du “rêve americain” pour les Américains.


96) 1C1, 1C2, 1M2
Expliquer ce qu’est la “démocratie de coopération”. Donner et présenter un exemple récent.
R : C’est par ce moyen qu’un groupe de citoyens peut suggérer l’introduction dans la Constitution de compétences nouvelles ou la modification de dispositions existantes, (Manuel, p. 50). Exemple: Le référendum contre l’immigration de masse du 9 février 2014 avec une victoire du oui à 50,3%.


97) 1C1, 1C2, 1M2
Selon le manuel, qu’est ce qui caractérise la donne politique en Suisse à partir des années 1980?
R: “Multiplication des formations, l’érosion relative des grands partis et l’affaiblissement du centre.” Arrivée du parti écologiste, plutôt à gauche, et poussée impressionnante de la droite populiste avec l’UDC.




98) 1C1, 1C2, 1M2 
Le mot "Confédération", encore en vigueur aujourd'hui, ne correspond plus à la réalité institutionnelle de la Suisse. Expliquer.
R: Aujourd'hui, la Suisse n'est pas une confédération mais un État fédéral, une fédération. Les 23 cantons ne sont pas totalement indépendants comme dans une confédération, ils ont abandonné une partie de leur souveraineté à l'État fédéral (affaires étrangères, armée, etc.).

Selon 1C2 : La constitution fédérale votée le 12 septembre 1848 définit un nouvel État fédéral unifié mais qui continue toutefois de porter le nom de confédération (au lieu de fédération). Dans ce nouvel État,  les cantons ne sont plus indépendants mais « souverains » et ils cèdent certains privilèges à l'État fédéral.

99) 1C1, 1C2, 1M2 
Qu'est-ce que les Chambres fédérales? Description détaillée et compète svp. Donner les termes en français et en allemand.
R: Il y a 2 Chambres fédérales: Le Conseil national et le Conseil des États. Parfois on utilise les termes "chambre haute" et "chambre basse". Dans ce cas, la Chambre haute est le Conseil des États avec les actuellement 46 conseillers aux États ou sénateurs, et la chambre basse ou chambre du peuple est le Conseil national avec les actuellement 200 conseillers nationaux.
Ensemble, ils forment l’Assemblée fédérale et se chargent du pouvoir législatif (=font les lois), Manuel, p.45-46.
Le Conseil national = « Nationalrat » en allemand, a été instauré par la Constitution fédérale de 1848 tout comme le Conseil des États. Les conseillers nationaux sont élus au prorata de la population  pour chaque canton (min. 1 conseiller par canton).
Le Conseil des États = « Ständerat » en allemand.
Assemblée fédérale = « Bundesversammlung » en allemand.
Cette division en 2 Chambres est « une solution de compromis qui permet un équilibre entre ce qu’on appelle l’élément cantonal et l’élément national » (p.15, Manuel). (Léane, 1M2).
100) 1C1, 1C2, 1M2 
Qu'est-ce que l'Assemblée fédérale? Qui, combien de personnes siègent à l'Assemblée fédérale?
R: L'Assemblée fédérale suisse est la réunion des deux Chambres, la réunion du Conseil national et du Conseil des États. L'Assemblée fédérale compte 200 + 46 membres, soit 246 membres. C'est le pouvoir législatif de la Suisse.
L’Assemblée fédérale (Bundesversammlung)– le Parlement suisse – se compose de deux chambres, le Conseil national (Nationalrat) et le Conseil des Etats (Ständerat), dotées des mêmes compétences. Elle est l’autorité suprême de la Confédération, sous réserve des droits du peuple et des cantons.
Le Conseil national et le Conseil des États délibèrent séparément. Les décisions de l’Assemblée fédérale requièrent l’approbation des deux chambres.  Les députés des deux chambres consacrent en moyenne 60 % environ de leur temps de travail à leur mandat parlementaire, à côté duquel la plupart exercent une profession sans rapport avec le Parlement  (réponse par William H., 1C1).

101) 1C1, 1C2, 1M2  
Qu'est-ce que le Conseil fédéral (quel pouvoir, quel mode de fonctionnement, combien de personne, dirigé par qui ? Description détaillée et compète svp. Donner les termes en français et en allemand.
R: C'est le pouvoir exécutif de la Suisse. C'est le gouvernement de la Suisse. Il est composé de 7 membres, les conseillers fédéraux ou ministres ou chefs de département. Ils gouvernent collectivement. L'un d'eux, chaque année, à tour de rôle, est le président du Conseil fédéral et de la Confédération suisse.

Le Conseil fédéral est créé par la constitution fédérale de 1848 en tant qu'organe exécutif du nouvel État fédéral ; le premier Conseil est élu le 16 novembre par la nouvelle Assemblée fédérale pour une durée de trois ans. Le fonctionnement du Conseil et de l'administration s'inspire de plusieurs modèles, qu'ils soient locaux — l'organisation de certaines villes et cantons suisses ou le Directoire de la République helvétique, en particulier pour l'idée de collégialité — ou étrangers comme les États-Unis pour l'organisation générale de l'administration, à l'exception du système présidentiel. Pendant les premières années, le fonctionnement du Conseil est basé très fortement sur la collégialité ; même si chaque conseiller est déjà à la tête de son département, les tâches sont encore suffisamment simples pour permettre ce système (William M., 1C1).

Selon Miriam, 1M2 : le Conseil fédéral = le gouvernement = le pouvoir exécutif fédéral.
Le  Conseil fédéral est un gouvernement collectif de sept membres, que préside l’un d’eux par rotation annuelle sous le titre honorifique de président de la Confédération.
Le Conseil fédéral à peine élu est totalement autonome comme dans un système présidentiel. Le Conseil fédéral propose des articles constitutionnels et des lois fédérales.
C’est un exécutif collégial qui ne peut pas dissoudre le parlement et ne peut pas être renversé par lui.
Terme en français : Conseil fédéral
Terme en allemand : Bundesrat.                                        

102) 1C1, 1C2, 1M2  
Comment distingue-t-on en Suisse les différents niveaux, fédéral, cantonal, communal?
R: Chaque niveau est responsable de domaines ou de niveaux de domaines différents. Si on prend la formation, on voit que la Commune s’occupe des classes maternelles, primaires et du collège. Le Canton s’occupe du gymnase. Et l’université dépend de la Confédération, du niveau fédéral.

103) 1C1, 1C2, 1M2  
Date des 3 constitutions fédérales suisses ?
R : 1848, 1874, 1999. Voir p. 100!


104) 1C1, 1C2, 1M2  
Autre mot pour "constitution".
R: Loi fondamentale.

105) 1C1, 1C2, 1M2  
Sur les gravures, les estampes, les pièces de monnaie, la Suisse est représentée par une figure féminine. Comment s'appelle-t-elle?
R: Helvétia, comme dans "République helvétique". On la voit sur les pièces de 1 et de 2 francs suisses. 
Elle est l’allégorie de la Confédération suisse. Il en existe diverses représentations, notamment sur le Palais fédéral à Berne, sur le Palais de Justice à Montbenon, Lausanne ou encore au bord du Rhin à Bâle (Adriano Weber, 1M2). On peut la trouver dans le jardin Anglais à Genève (Cléa, 1C1).

Photo.
106) 1C1, 1C2, 1M2 
En 1815, les cantons suisses ne doivent leur survie qu’à « la volonté des Puissances et à leur vision stratégique de la nouvelle Europe reconstituée ».  De quelles puissances s’agit-il ? Nommer ces Puissances.

R : Russie, Autriche, Prusse; Angleterre.


107) 1C1, 1C2, 1M2  
Remplir le tableau suivant:
Le niveau fédéral
Le niveau cantonal
L’élément national
Compétences de la Confédération
L’élément cantonal
Compétences du Canton
5 éléments
-
-
-
-
-
5 éléments
-
-
-
-
-


R:
Le niveau fédéral
Le niveau cantonal
L’élément national
Compétences de la Confédération
L’élément cantonal
Compétences du Canton
Affaires étrangères
Défense militaire
Travaux publics
Formation supérieure
Administration des douanes et des postes
Régale des monnaies
L’école
La santé
La fiscalité
La police
La justice


108) 1C1, 1C2, 1M2

Dessiner 5 hémicycles représentant le Conseil national de 1848 à 2014, et indiquer pour chacun, les principales formations politiques qui le composent.


Dates
Schéma
Légende
1848 à env. 1891


un seul groupe:



env. 1891 à 1959


deux groupes:



1959 à 1980


trois groupes:



1980 à aujourd’hui

cinq groupes:




R:


1848 à env. 1891


un seul groupe:
que des radicaux,
libéraux-radicaux
env. 1891 à 1959


deux groupes:
radicaux, libéraux-radicaux
et
conservateurs catholiques, démocrates-chrétiens
1959 à 1980


trois groupes:
radicaux, libéraux-radicaux
et
conservateurs catholiques, démocrates-chrétiens
et
socialistes
1980 à aujourd’hui

cinq groupes:
radicaux, libéraux-radicaux
et
conservateurs catholiques, démocrates-chrétiens
et
socialistes
et
verts
et
UDC


Les grandes familles politiques se sont structurées en partis nationaux : le parti socialiste (1888), le parti radical et le parti conservateur (1894), le parti paysan (1936). ils ont modifiés ensuite leurs noms et adaptés leur programme mais le parti radical est resté la référence de la droite bourgeoise dans sa résistance à la montée de la gauche (1937).
William M., 1C1.

Le Conseil national actuel (2014).



109) 1C1, 1C2, 1M2
Mise en place politique de la Suisse moderne en 1848, (en 1848, la Suisse devient l’État démocratique et fédéral qu’elle est encore aujourd’hui. État = organisation politique d’un territoire).


Parmi les 6 questions ci-dessous, laquelle ou lesquelles concernent :


La thématique de la prise de pouvoir, de la révolution ?


La thématique de la consolidation du pouvoir politique ?

La thématique de l’idéologie.


1) Comment se fait-il qu’à peine quelques mois après la victoire contre le Sonderbund, les vainqueurs réussissent en un rien de temps à proposer une constitution pour une Suisse unie toute nouvelle? Citation manuel svp.
2) Date des 3 constitutions fédérales suisses ? Citer le début de chaque constitution.
3) Comment distingue-t-on en Suisse les différents niveaux, fédéral, cantonal, communal?
4) Qu'est-ce que les Chambres fédérales? Description détaillée et compète svp. Donner les termes en français et en allemand.
5) Comment fonctionne la “démocratie de concordance” suisse? Expliquer la réponse devant la classe. Citation manuel svp.
6) Une fois le point de vue progressiste imposé à tous les cantons et après la création de l’État fédéral, il faut diffuser une idéologie nationale suisse, un roman de la Nation. Comment cela se fait-il? Que contient ce roman de la Nation? Expliquer votre réponse. Citation manuel svp.

110) 1C1, 1C2, 1M2
Par rapport à la formation de la Suisse politique moderne (1848), que se passe-t-il de très important lors de l’intervention armée de la France en 1798 ?
R : La France « impose une réorganisation complète des institutions de la Suisse. Sur le modèle français, la République helvétique, proclamée de 12 avril 1798, donne au pays un régime politique centralisé » (p. 41). Pour la première fois, les cantons suisses forment un ensemble unifié et centralisé. Dans la formule « 3  8  13  1  19  22  23 », le « 1 » correspond à la période de la République helvétique, du 12 avril 1798 au 10 mars 1803.


111) 1C1, 1C2, 1M2
Par rapport à la formation du territoire de la Suisse moderne, que se passe-t-il de très important en même temps que le Pacte fédéral de 7 août 1815 ?
R : Dès cette date, la Suisse est composée de 22 cantons, elle couvre le territoire qu’elle occupe encore aujourd’hui.


112) 1C1, 1C2, 1M2
Sur quoi porte essentiellement la « révolution » de 1848 en Suisse :
a) sur l’unité de la confédération ? Oui/non
b) sur l’acquisition de nouveaux territoires ? Oui/non
c) sur les instituions politiques ? Oui/non
d) sur la religion ? Oui/non


113) 1C1, 1C2, 1M2
Comment s’appelle le texte qui fixe les règles de la Suisse depuis 1848 ?
R : La Constitution.


114) 1C1, 1C2, 1M2
Décrire le pouvoir législatif au niveau fédéral, mis en place en Suisse depuis 1848 (noms, organisation, chiffres).
R : Comme déjà indiqué dans plusieurs questions ci-dessus, le pouvoir législatif (les personnes qui font les lois) correspond au parlement. En Suisse, le parlement au niveau fédéral s'appelle l'Assemblée fédérale. Elle est l’autorité suprême de la Confédération, sous réserve des droits du peuple et des cantons.
Elle se compose de deux chambres dotées des mêmes compétences.
Le Conseil des États (Chambre haute, Sénat, 46 conseillers aux États) et Conseil national (Chambre basse, Chambre du Peuple, 200 conseillers nationaux).


En allemand : Assemblée fédérale =  Bundesversammlung. Conseil des États = Ständerat et Conseil national = Nationalrat.


115) 1C1, 1C2, 1M2
En tant qu'ensemble politique, quelle différence y a-t-il entre la confédération d'avant 1848 et la Confédération d'après 1848?

R: La confédération d'avant 1848 est une union d'Etats, la Confédération d'après 1848 est un Etat fédéral.

116) 1C1, 1C2, 1M2
Les libéraux, les radicaux, les démocrates, les conservateurs, les catholiques, les protestants , les corps-francs, les "ennemis du progrès". Classer dans un tableau gauche-droite les termes ci-dessus. A gauche les groupes qui, vers 1815-1848, sont "à gauche de l'échiquier politique" et à droite les groupes qui, vers 1815-1848, sont "à droite de l'échiquier politique".

R:
Les libéraux, les radicaux, les démocrates, les catholiques, les protestants, les corps-francs
Les conservateurs, les catholiques, les protestants, les "ennemis du progrès"


117) 1C1, 1C2, 1M2
Avant 1848, comment s'appelle l'autorité fédérale suprême pour les cantons suisses?
R: La Diète.

118) 1C1, 1C2, 1M2
Au moment de la guerre du Sonderbund, en 1847, la confédération est divisée en deux camps, les libéraux radicaux d'un côté et les conservateurs de l'autre. De quel côté se trouve la majorité?
R: Du côté des libéraux radicaux.

119) 1C1, 1C2, 1M2
Pourquoi, en 1847, les troupes des 7 cantons conservateurs du Sonderbund sont-elles si imposantes comparées aux troupes fédérales ?
R: Parce que les troupes conservatrices sont soutenues par les puissances conservatrices d'Europe (France, Autriche, Etats du Pape, Etats allemands). Les troupes fédérales, elles, ne peuvent compter sur aucun soutien extérieur.

120) 1C1, 1C2, 1M2
Selon le film sur Dufour, de quelle famille politique est Dufour?
R: Ni radical, ni conservateur. Il est conservateur-libéral.

121) 1C1, 1C2, 1M2
Pour marquer leur engagement radical libéral, 11 cantons se donnent des constitutions libérales vers 1840. Dans les cantons conservateurs on fait l'inverse. Donner un exemple.
R: Par exemple, le canton de Lucerne, en 1840, se donne une constitution qui n'accorde le droit de vote qu'aux catholiques.

Toutes les questions suivantes pour  1C1, 1C2, 1M2 sauf la 129.

123) Que dit la loi de 1934 au sujet du secret bancaire ?

R : Cours en ligne.  « Est puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire celui qui, intentionnellement: en sa qualité d’organe, d’employé, de mandataire ou de liquidateur d’une banque, ou encore d’organe ou d’employé d’une société d’audit, révèle un secret à lui confié ou dont il a eu connaissance en raison de sa charge ou de son emploi ».

124)  Est-ce que le secret bancaire suisse traditionnel est toujours d’actualité, est-ce qu’il existe toujours ?

R : Cours en ligne. Plus dans sa forme originale. En particulier, depuis mars 2009, la Suisse renonce à distinguer fraude et évasion fiscale, autrement dit, elle accepte, désormais, de répondre à quasi toute question provenant des fiscs étrangers. Depuis 2012, certaines banques suisses n’acceptent plus d’argent étranger sans  signature par le propriétaire d’une déclaration de « conformité fiscale » dans son pays.
AUDIO: “La Suisse signe la fin du secret bancaire”, 6 mai 2014



125) De quand date la plus ancienne mention de secret bancaire en « Suisse » (dans les 13 cantons ou dans les villes et territoires alliés à la Confédération) ?

R : Cours en ligne. De 1713. “Cette discrétion de fait a été formalisée en 1713 par l’adoption par le Grand Conseil Genevois du premier texte connu concernant le secret bancaire”
LES ORIGINES DU SECRET BANCAIRE SUISSE article en ligne de Sébastien Vannerot.

126) Quelle différence y a-t-il entre un pays à secret bancaire et un pays sans secret bancaire ?

R : Cours en ligne. Dans un pays à secret bancaire, on apporte son argent à la banque. Sur le revenu de cet argent sera prélevé un impôt anticipé d’environ 33% que le propriétaire pourra récupérer en partie auprès de son autorité fiscale, s’il en fait la demande. Point final.
Dans un pays sans secret bancaire, tout argent déposé dans une banque est annoncé au fisc. Le fisc voudra imposer ces sommes, et surtout, savoir d’où provient l’argent. Dans un tel pays, il n’est pas facile de mettre à la banque de l’argent « sale », de l’argent dont le propriétaire ne souhaite pas révéler l’origine.
Les paradis fiscaux servent donc à l’évasion fiscale et au blanchiment de l’argent.

127) L’industrie bancaire et financière suisse est très forte malgré la petitesse du pays. Donner deux chiffres pour évaluer cette puissance de l’industrie financière suisse.

R : Cours en ligne et manuel p. 70. La bourse suisse est la 6ème plus grande du monde.
Vers 2001-2008, les banques suisses gèrent entre 2000 et 3500 milliards de francs de capitaux étrangers (pour comparaison, 2000 milliards, c’est environ le PIB de la France, 5ème plus grande économie mondiale).

128) La « séduction fiscale » de la Suisse ne date pas de ces dernières années, ni de 1945.   Présentez un peu la « longue tradition de séduction fiscale » de la Suisse ? Trouver 4 éléments de réponse.

R : Cours en ligne et manuel.
A Genève (ville alliée de la confédération), longue tradition de séduction fiscale. Depuis 1713.
“Cette discrétion de fait a été formalisée en 1713 par l’adoption par le Grand Conseil Genevois du premier texte connu concernant le secret bancaire”
LES ORIGINES DU SECRET BANCAIRE SUISSE article en ligne de Sébastien Vannerot (cours).

“Au début du XXe s., peu de pays offrent des conditions aussi favorables au capitalisme international que la Suisse” (manuel, p. 69).

Le situation de la Suisse s’améliore car elle bénéficie des problèmes de ses voisins : l’immédiate après-guerre avec l’hyperinflation chez les vaincus et la dévaluation des vainqueurs européens, les révolutions socialistes (1917) –la nouvelle Russie des Soviets notamment, avec ses nationalisations et ses spoliations – ont effrayé les possédants et poussé les épargnants de certains pays à chercher protection sous d’autres cieux, un mouvement que la généralisation de l’impôt sur le revenu n’a rien fait pour calmer.

“Depuis le début du XXe siècle, insister sur la discrétion dans la gestion des comptes figurait en bonne place dans la stratégie des banques (suisses) afin d’attirer les capitaux, durant une période où la pression fiscale sur les hauts revenus tendait à s’accroître dans les pays voisins” (manuel, p. 70).

129) 1C1
Donner un exemple de la séduction du secret bancaire suisse.
R : Selon un bref reportage de France 2 (Ina.fr, 3 min.) il y a, en 2003, 22'000 entreprises étrangères installées à Zoug, une ville de 26'000 hab., (même grandeur que disons Montreux). Presque autant d’entreprises étrangères que d’habitants !


130) Le secret bancaire suisse augmente l’attractivité de la Suisse comme place financière.  Si la Suisse devient une place financière internationale importante, cela veut dire que le franc suisse aussi est très recherché. En quoi cette attractivité du franc suisse protégea-t-elle la Suisse durant la Seconde guerre mondiale ?

R :
Pendant la 2GM, « Puisque le franc suisse, non soumis au contrôle des changes, est alors devenu un moyen de paiement international convoité partout dans le monde, l’Allemagne, comme les autres belligérants, en a grandement besoin » (manuel, p. 70).

131) Zurich est la deuxième place financière d’Europe. Commentez.

R : Cours en ligne. C’est juste selon l’article “Genève, 8e place financière mondiale”: "Genève, 8e cette année (2013), cède un rang, mais reste parmi les dix premières places financières mondiales, selon le classement publié lundi par le Z/Yen Group. La Fondation Genève Place Financière s’est dite «satisfaite». Londres, New York, Hongkong, Singapour et Tokyo sont les cinq premiers centres financiers. Zurich, 6e, recule d’une place. Shanghai grimpe du 24e au 16e rang."
Mardi 01 octobre 2013 Le Temps Économie.

Londres et Zurich sont les 2 premières places financières en Europe, deux pays qui ne sont pas dans l’euro.

132) Qu’est-ce que le contraire du secret bancaire ?

R : Cours en ligne.
Le contraire du secret bancaire, c’est l’échange d’information. Un tribunal, un fisc s’adresse à une banque et demande des renseignements sur tel ou tel compte ou nom = si il n’y a pas de secret bancaire, l’échange d’informations peut avoir lieu. En Suisse, il y a le secret bancaire, une banque n’a pas le droit de donner de telles informations, sauf s’il s’agit d’un cas criminel. Or la Suisse ne considère pas comme criminel des choses qui, dans les pays voisins, sont des crimes (certaines contrebandes, l’évasion fiscale).

133) Comment la Suisse (les autorités politiques et les banques) mettent-ils fin au secret bancaire traditionnel ?

R : Cours en ligne. Avec la crise de septembre 2008, les gouvernements sauvent leurs banques. Les gouvernements ont besoin d’argent càd de rentrées fiscales. Or, s’il existe des « paradis fiscaux », l’argent les rejoint au lieu d’entrer dans les caisses des États. Donc grosses pressions sur la Suisse, le Luxembourg, le Lichtenstein. Parallèlement, il y a un scandale UBS aux USA qui se termine par UBS obtenant l’autorisation (levée du secret bancaire) de dévoiler au fisc américain 4500 comptes UBS appartenant à des Américains. C’est la trahison ultime.
Dès mars 2009, la Suisse renonce à distinguer fraude et évasion fiscale, autrement dit, elle accepte, désormais, de répondre à quasi toute question provenant des fiscs étrangers.
Les pressions et les attaques ne cessent pas. La Suisse va au devant de ces attaques. P. ex., dorénavant (2012), certaines banques suisses n’acceptent plus d’argent étranger sans  signature par le propriétaire d’une déclaration de « conformité fiscale » dans son pays.
AUDIO: “La Suisse signe la fin du secret bancaire”, 6 mai 2014



134) La perception de la Suisse, pour les Suisses comme pour les étrangers, oscille entre perception idyllique de la Suisse et son contraire, le soupçon que la Suisse mène des activités condamnables. En relation avec ce chapitre sur le secret bancaire, citer 5 clichés positifs sur la Suisse et 3 faits historiques plutôt embarrassants pour la Suisse.

R : Cours en ligne et manuel. Indéniablement, la Suisse profite d’un capital symbolique (que l’on peut résumer en 5 clichés : stabilité, humanitaire, neutralité, petitesse, discrétion). Ce capital symbolique et la rhétorique qui l’entretient “est sans cesse réactivé, pour faire oublier 3 faits historiques embarrassants : certaines compromissions avec l’économie de guerre nazie, puis les fréquentations douteuses  avec quelques régimes corrompus ou la complaisance à accueillir les capitaux soustraits au fisc” (manuel p. 73).

135) Est-ce que, à l'époque des Lumières (Jean-Jacques Rousseau, env. 1700-1800), Genève fait partie de la confédération des cantons suisses?  Est-ce que c’est une ville importante?

R: Genève est la ville la plus importante alliée à la confédération mais Genève ne fait pas partie des « cantons  suisses ». Vers environ 1750, comparée aux  villes de Zurich, Bâle, Berne, Lucerne, Saint-Gall, Neuchâtel, Lausanne,  Genève, avec ses 25'000 habitants , est de loin la plus peuplée (Nota : Bâle 15'000, Berne, 14'000, Saint-Gall 8'000, Lausanne 7'000, Lucerne 4'000, Neuchâtel 3'500). C'est une ville indépendante, alliée à Berne et à Zurich. Avant 1798, Genève est la "Seigneurie et République de Genève" (1534-1798). De 1798 à 1815, Genève fait partie de la France.
Plusieurs tentatives des Genevois d'entrer comme canton dans la confédération échouent. Les cantons catholiques s'y opposant absolument. Genève acquerra au congrès de Vienne (1815), une continuité territoriale avec la confédération suisse sur lequel sa souveraineté est entière. Canton suisse depuis 1815.
Source: DHS.

136) Dès après la Première guerre mondiale, la Suisse est devenue une plaque tournante de la gestion des capitaux. Commentez.

R : p. 69. C’est faux. Dès 1900.

137) Dès après la Seconde guerre mondiale, la Suisse accède au rang de grande place financière internationale. Commentez.

R : Juste. P. 69. Était déjà « plaque tournante de la gestion des capitaux » dès 1900, et après les deux guerres mondiales, cette position encore plus favorable.

138) Il y a quatre raisons qui expliquent pourquoi la Suisse, dès 1945, est une grande place financière internationale. Lesquelles ?

R. p. 69. Était déjà « plaque tournante de la gestion des capitaux » dès 1900.

A été épargné par les guerres mondiales.

Stabilité politique du pays et/ou stabilité du franc suisse.

Force de la monnaie.

139) Quels sont les clés (selon le manuel, selon ce chapitre) des succès de l’économie suisse ?

R : p. 69. La clé des succès de l’économie suisse réside dans l’attrait du franc fort et stable, et dans les avantages d’un taux d’imposition fiscale modéré par rapport à la plupart des autres pays comparables.

140) Quand et comment le secret bancaire a-t-il fait son apparition en Suisse ?

R : p. 69. « Durant la crise des années 1930, le gouvernement fédéral est intervenu pour instaurer des règles de gestion, afin de protéger les petits épargnants. En compensation d’une telle ingérence étatique dans les affaires financières, une loi a renforcé aussi les dispositions du secret bancaire, lui donnant un statut d’intérêt public pour calmer l’inquiétude des grandes banques ».

141) Le secret bancaire a été instauré pour protéger les immigrés juifs. Commentez.

R. p. 69. Faux. Il a été instauré pour calmer l’inquiétude des grandes banques. P. 70 : «depuis le début du XXe siècle, insister sur la discrétion dans la gestion des comptes figurait en bonne place dans la stratégie des banques afin d’attirer les capitaux, durant une période où la pression fiscale sur les hauts revenus tendait à s’accroître dans les pays voisins ».

142) La trinité du secret bancaire. Le secret bancaire est composé de trois éléments, lesquels ?

R. p. 70. Le secret bancaire  est composé de a) Le secret bancaire depuis 1934, b) le système d’imposition à la source (l’impôt anticipé) depuis 1943, et c) des comptes à numéros.


143) Le secret bancaire suisse est né en 1934, puis il a été renforcé dans le contexte d’une lutte acharnée de la Suisse contre l’Allemagne nazie. Commentez.

R. p. 70. Faux. « Durant la Seconde Guerre mondiale, les services financiers rendus à l’Allemagne nazie constituent la pièce maîtresse de la dissuasion économique qui a protégé le pays d’une quelconque agression». P. 73 « Compromissions de la Suisse avec l’économie de guerre nazie ». La Suisse rend des services financiers à l’Allemagne nazie, des services tellement grands que l’Allemagne ne songe pas à attaquer la Suisse.

144) Durant la Seconde Guerre mondiale, la Suisse utilise sa puissance financière (valeur du franc suisse comme moyen de paiement international) pour lutter contre les Alliés. Commentez.

R : Faux. P. 70. La Suisse est neutre. Elle rend de grands services financiers à l’Allemagne nazie mais aussi  aux autres belligérants.

145) Vers l’an 2000 environ, combien y a-t-il de banques en Suisse ?
R : p. 70. Environ 300.

146) Quelles sont les deux plus grandes banques suisses ?
R : p. 70. Union de banques suisses et Crédit suisse.

147) Union de banques suisses et Crédit suisse sont deux grandes banques suisses. Évaluez leur importance relative par rapport aux autres banques suisses vers environ 2000.

R : p. 70. A elles deux, elles représentent plus de la moitié de la somme des bilans de toutes les (300) banques suisses.

148) "Les nécessités de la modernité rendent inéluctable l’aménagement d’une infrastructure performante de voies de communication (qui vaut à la Suisse des records)". Citez-en 3.
R: 1906, tunnel du Simplon (20 km, plus long du monde à l’époque).
1912, le chemin de fer de la Jungfrau atteint, depuis le 1er août la station du Jungfraujoch (3454 m), la gare la plus haute d'Europe.
Le tunnel ferroviaire de base du Gothard, long de 57 km qui reliera Erstfeld à Bodio (fin des travaux prévue pour 2017). Plus long du monde.



149) Le Gothard, ce fameux passage à travers les Alpes, si important dans le récit de création de la Confédération, correspond à une rivière, des gorges et un pont historique. Citer ces trois éléments.
R: La Reuss, les Schöllenen et le Pont du diable.
150) Est-ce que l'initiative vaudoise Franz Weber « Sauvez Lavaux III » de mai 2014 est une nouveauté dans l'histoire du tourisme en Suisse?
R: Non. Il y a des opposants aux installations, aux infrastructures et aux constructions d'habitations secondaires qui défigurent le paysage depuis très longtemps. Par exemple, les opposants à l’enferrement des Alpes ont réussi à faire refuser un funiculaire du Cervin en 1907 ou encore à sauvegarder les chutes du Rhin. Des citoyens se sont opposés à l’aménagement des gorges des Schöllenen ou aux lignes à haute tension dès 1920.

151) Montrer comment le paysage (en particulier le paysage des Alpes) est devenu un élément essentiel dans l’identité nationale suisse.

R : Les Lumières, au XVIIIe siècle, découvrent la montagne, « espace encore sauvage, à l’opposé de la nature trop bien cultivée des plaines » (p. 76). Les philosophes et les écrivains européens commencent à adorer les Alpes.  Ils attribuent aux habitants des Alpes des qualités morales.
Vers 1750-1800, « on (les élites urbaines européennes) apprécie les écrits qui mettent  en parallèle la vie simple et rude des habitants des montagnes et la perversion supposée des mœurs dans les villes et les cours » (p. 76).
Au début, ce n’est pas une réalité des montagnards suisses. C’est au contraire une mode philosophique et littéraire de l’élite européenne. Dès 1848, les Suisses vont utiliser cette mode dans un but politique.
Avec la création de l’État fédéral en 1848, la Suisse se cherche des symboles valables pour tout le pays.
« En Suisse, l’esthétisation du pays en paysage a été associé étroitement à la construction de la nation, manière pour les habitants de se représenter comme un tout, avant de faire de cette image une réalité intimement vécue. » p. 76.






Le TE final porte sur les Q de 58 à 151.


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